Visite Guidée
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1978
Une équipe de « Jeunesse en Mission », menée par Daniel Schaerer, cherche un lieu où s’implanter en France afin de lancer une première École de Formation de Disciples. Ils désirent se mettre au service de l’Eglise et être un instrument de réconciliation et de guérison. Un texte de la Bible s’impose à eux :
« Ils rebâtiront sur d’anciennes ruines »
Mais, quelles ruines ?
Pendant ce temps, l’association « La Maison des Enfants », qui gère l’orphelinat à l’abandon du village de Le Gault-la-Forêt cherche quel mouvement chrétien s’occupant de la jeunesse pourrait reprendre la gestion de son patrimoine gaultois.
L’état général des bâtiments est préoccupant. « Jeunesse en Mission » reçoit une autorisation provisoire à titre d’essai, renouvelable dans la cadre d’une convention de mise à disposition pour la maison de Blonay. Le manque de place se fait rapidement sentir : Robert Cau a à coeur d’entreprendre des travaux importants sur la Maison Neuve, qui durent deux ans.
En 1877, un premier enfant abandonné est confié à une chrétienne convaincue, Lydie Hocart. En 1880, 12 enfants sont à sa charge. En 1893, la Maison Blanche, achetée en 1888, est déjà trop petite pour accueillir tous les enfants. La Maison Neuve est construite pour accueillir les garçons abandonnés. En 1978 : arrivée de « Jeunesse en Mission ». La maison est en ruines. Depuis le rez-de-chaussée, on peut voir le ciel. La pluie entre par les fenêtres brisées. Les radiateurs sont arrachés, les cheminées cassées. Chaque pièce est inondée. Des sacs de grains se trouvent dans le grenier qui est rempli de nids d’oiseaux. Des clochards y ont, un temps, élu domicile. La cour et tout le terrain alentours sont remplis de ronces immenses. En 1979-1981 : Robert Cau est convaincu qu’il faut restaurer la maison. Jean-Claude Serex, jemiens suisse, dessinateur en architecture, vient faire les plans de restauration et d’agrandissement. Il restera pour accomplir concrètement ses projets avec Robert Cau et Olivier Dugand, aidés par diverses équipes de jeunes et les étudiants des écoles de disciples.
« Le nid », la première pouponnière ouverte en 1902, d’abord dans la maison blanche. Quelques années plus tard elle passera à la maison d’en haut avant d’être transférée à la Maison Blonay, en 1925. Elle ultra moderne avec chauffage central, robinetterie avec eau chaude et eau froide, … Des dizaines d’année avant que les habitants du village n’accède à ce confort.
Le préfet de la marne dira suite à sa visite de 1922 « Ce qu’il y a de remarquable à la maison des enfants, c’est que depuis 1914, pas un seul décès ne s’est produit. Ce laps de temps, particulièrement tourmenté, et bien critique à tout égards, rend le résultat plus merveilleux encore et celui-ci constitue le plus bel éloge que l’on puisse faire de l’Oeuvre… »
- 1904 : Les héritiers de la Princesse Troubetskoï offrent le terrain et la construction de cette maison de convalescnece qui sera ouverte le 23 Juin 1905
- En 1906, Lydie Hocart exprime sa reconnaissance envers le travail effectué à la maison Troubetskoï :
- « L’an dernier, nous avons ouvert la villa Troubetskoï, monument de piété filiale érigé à la mémoire d’une mère bien-aimée. Cette dernière construction nous rend les plus grands services en nous permettant de procurer à ceux dont la santé réclame le grand air et le soleil des séjours prolongés à la campagne. »
- 1919 : La villa devient une pouponnière : « le Nid »
- 1978 : Arrivée de Jeunesse en Mission. Les murs de la maison étaient moisis, l’installation du chauffage ne marchait plus.
- 2020 : La maison est aujourd’hui divisée en quatre appartements accueillant les équipiers de JEM.
En 1908, construction du temple effectué par le frère de Lydie Hocart, le pasteur J.Hocart, avec une aide financière de la caisse des immeubles des Églises Méthodiste.
Le Temple est destinée à toute la population et permet d’accueillir 150 personnes. Les cultes du dimanche de la Maison Des Enfants y sont célébrés, particulièrement en été.
Appelé le Pavillon d’isolement.
1908-1909 : achat du terrain et construction.
Les enfants malades y étaient accueillis et soignés, évitant la contagion aux autres orphelins.
1878 : arrivée de « Jeunesse en Mission » : Le plancher est pourri, un odeur de moisi règne partout. Le pavillon est remis en état par Robert Cau : sa famille, puis de nombreuses autres, y habiteront successivement. C’est là, autour du poêle à bois, que Jean Pillonel, Robert Cau, Marlyse Billaud, Serge Lebriquer, Jean-Claude Serex et d’autres se réunissent un soir par semaine pour prier pour Paris. Les familles de Jean et Robert ainsi que Marlyse seront les premier à s’installer à Paris fin 1982, suivis par les Serex, Lebriquer, Parslow…
En 2021, la famille vivant dedans déménage. L’occasion d’un gros projet de rénovation, d’abattre des cloisons, d’assainir le sous sol, refaire l’isolation et la répartition des pièces. Un sas d’entrée est construit sur la façade nord pour renforcer l’isolation au vent.